Les nouvelles du Verger
PLANTATION DU 12 DÉCEMBRE 2017 AVEC LA CONFRÉRIE ST-FIACRE
LES PLANTATIONS ONT DÉBUTÉ EN NOVEMBRE 2016
VOICI LES PALMETTES LE 17 JUIN 2017
La sécheresse et les gelées ont fait souffrir les jeunes plantations. “Pour améliorer les conditions de reprise de nos poiriers j’ai installé une citerne de 1600 litres et un système de goutte à goutte sur l’ensemble. J’ai aussi paillé les pieds des arbres pour limiter les adventices et préserver un peu de fraîcheur.” (Maura)
Il faut enfin peindre les arches et faire une première tonte ou fauche du verger
LA FABRICATION DES ÉTIQUETTES DE GRÈS
Nous avons commencé à découper 200 étiquettes de terre le 17 juin, cela nous permettra d’avoir les supports à émailler et envisager la prochaine étape.
C’était le thème principal de la réunion du 17 juin.
Les membres de l’association ont appris à fabriquer les étiquettes qui seront fixées aux arbres
Album de la création du Verger
Le 26 Février 2017
La plantation a commencé le 19 novembre 2016
Les deux arches ont été installées et les premiers poiriers ont été plantés
Verger d’expériences: Des poires pour la soif de savoir
Le verger sera planté d’espaliers sous toutes leurs formes. A terme il sera clos, entouré de murs destinés à protéger les plantations afin d’y créer un microclimat, et ainsi permettre des palissages aux murs.
Le verger sera non seulement un gardien du patrimoine variétal, mais aussi un répertoire de formes. Il nous semble important que l’esthétique soit liée au patrimoine végétal. En effet, l’arboriculteur, le producteur et le paysagiste qu’était Jean-Joseph Picoré était avant tout un artiste. Un dessinateur hors pair et un virtuose du vivant, sachant former le végétal et l’esprit de ses élèves à une meilleure compréhension du monde des arbres.
Au delà d’un patrimoine variétal fruitier choisi, le verger culturel Jean-Joseph Picoré doit donc être un lieu d’expériences et d’échanges. Il est destiné à être ouvert à des interventions multidisciplinaires pour développer de nouvelles approches culturelles et culturales du verger.
Comme une galerie, il présentera une collection permanente de variétés de fruits et de formes palissées, mais il accueillera aussi des intervenants d’horizons variés invités à créer, observer, documenter, expérimenter de nouvelles pratiques.
Les “fruits de l’expérience” seront alors présentés au public sous forme d’expositions, de visites, de conférences, sur place ou hors les murs.
Le choix du nom “verger culturel” entend bien démarquer le projet de verger de toute initiative purement conservatoire ou pédagogique. La dimension culturelle participe de l’originalité du projet. Ce que l’on cherche au verger aujourd’hui, ce ne sont pas seulement des fruits pour se nourrir. Apprivoiser et se laisser apprivoiser par les arbres et le lieu, implique des savoir-faire, des savoir-vivre, des mots et des gestes. Pouvoir entrer dans le rythme de l’arbre, apprécier une certaine quiétude en contact avec lui, apprendre des aînés… autant de pratiques qui méritent d’être représentées, recréées aujourd’hui
Avant l’installation de l’arche
Plans d’implantation
L’implantation du verger est prévue sur trois ans.
La première phase de plantation a débuté le novembre 2016, novembre, mois de la Sainte Catherine. Celle-ci comprend la plantation d’une quarantaine de poiriers palissés en diverses formes : palmettes obliques, palmettes verriers, espaliers Legendre ou encore en cordons.
Un vrai défi sera aussi de planter quelques poiriers destinés à reproduire les formes palissées les plus difficiles comme le vase, le fuseau ou encore les pyramides ailées qu’ affectionnait Picoré.
Les plantes pour le lancement du projet seront fournies par les pépinières locales Rougieux. Par la suite, nous souhaitons aussi planter des variétés en provenance d’autres pépinières locales gardiennes de variétés anciennes.
La deuxième phase sera celle de la construction du mur d’enceinte, et enfin la plantation des quarante arbres suivants.
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