Jean-Joseph Picoré nait le 2 décembre 1844, 13 place d’Alliance à Nancy, où il habite jusqu’à son décès en 1928. Il est le fils du directeur du Bureau des Ecoles de la Ville de Nancy.
Il effectue toute sa scolarité primaire à l’école mutuelle St Georges, située dans la Porte St Georges.
Entre 1861 et 1867, il est apprenti chez le père de François-Félix Crousse, Louis, installé 1, rue du Champ d’Asile (Actuelle rue de la Craffe). Il suit également les cours de Louis-Germain Alix, le plus éminent arboriculteur lorrain du second Empire.
En 1871, il épouse Joséphine Joly, née à Nancy le 16 juillet 1848.
Aussitôt après son mariage, la famille s’installe 25, rue du faubourg Ste-Catherine. Jean-Joseph y crée son premier jardin fruitier. Celui-ci sera transformé en un jardin-école après 1874, lorsque Jean-Joseph aura été nommé professeur d’arboriculture par son maître Louis-Germain Alix.
En 1881, Jean-Joseph Picoré crée Les Pépinières du Montet, son exploitation, qu’il consacre à la production d’arbres fruitiers et d’ornement. Cette installation s’inscrit dans la continuité de son premier jardin-école. Aux Pépinières du Montet, tout est mis en œuvre pour magnifier l’art de guider l’arbre et la nature et de produire des sujets qui démontrent la valeur des enseignements de Jean-Joseph Picoré.
Cinq enfants naîtront dans la famille :
- Marie Françoise, le 10 août 1872 ; elle devient religieuse dans l’ordre des Sœurs de St Charles
- Elisabeth Céline, le 19 décembre 1873 ; elle épouse Louis Blaison le 15 janvier 1895. Elle crée avec lui une exploitation horticole à Dijon qui acquiert rapidement une grande notoriété.
- Cécile-Léonie, le 9 août 1876. Très jeune elle est religieuse dans l’ordre des Sœurs de la Ste Enfance
- Julie Hyacinthe, le 11 octobre 1878 ; elle épouse Joseph Monné, comptable aux Moulins Vilgrains, le 16 février 1901.
- Joseph-Constant, le seul fils de la famille nait le 4 septembre 1881. Pépiniériste chez son père, il épouse Octavie Blaison le 19 mai 1909. Mobilisé le 2 août 1914, il est tué six semaines plus tard lors de la bataille d’Albert, dans la Somme.